Diététique – Emilie coach ma diététique et mon image https://www.emilie-coach.fr Thu, 18 Nov 2021 14:59:06 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.0.22 L’alimentation et la douleur https://www.emilie-coach.fr/lalimentation-et-la-douleur/ https://www.emilie-coach.fr/lalimentation-et-la-douleur/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:57:50 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3203 San Antonio, Etats-Unis — La mauvaise alimentation est régulièrement incriminée dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, du cancer et d’autres maladies. Selon l’ American Academy of Pain Management (AAPM), elle jouerait également un rôle dans les processus douloureux. L’association a d’ailleurs annoncé la publication prochaine de nouvelles recommandations concernant l’hygiène alimentaire et la douleur [1]. Lors du congrès de l’American Academy of Pain Management (AAPM), désormais Academy of Integrative Pain Management (AIPM), le Dr Robert Bonakdar, responsable de la prise en charge de la douleur au Scripps Center for Integrative Medicine et professeur adjoint à l’Université de Californie (La Jolla, San Diego, Etats-Unis) a expliqué comment l’alimentation peut, selon lui, impacter la douleur [1]. « Le régime alimentaire peut jouer sur l’inflammation, changer le microbiome, moduler le système immunitaire, améliorer le fonctionnement des articulations, éliminer les stimuli de la douleur et limiter les carences », a indiqué le spécialiste de la douleur. « Le régime alimentaire peut jouer sur l’inflammation, changer le microbiome, moduler le système immunitaire […] » *Le rôle clé de l’inflammation Le Dr Bonakdar a rappelé que « près de 60 % de notre nourriture était fortement transformée (industriellement) et que le régime alimentaire occidental manquait de fruits frais, de légumes et de fibres ». Il a ajouté que ce type de régime pauvre était associé à des signes inflammatoires, et notamment à une augmentation de la protéine C réactive (CRP) [2]. Or, « plus la CRP est élevée, plus la douleur est intense et plus elle interfère avec les activités du quotidien. Une CRP élevée peut augmenter le risque de douleur lombaire, par exemple, avec un effet dose-réponse direct », a souligné l’intervenant [3]. Comment l’alimentation peut-elle agir sur l’inflammation ? Quelques pistes…Certains nutriments présents dans notre alimentation semblent agir sur l’inflammation et ce par des mécanismes très divers et pas toujours très bien connus [4-7].Les propriétés anti-inflammatoires des acides gras oméga 3, par exemple, seraient dues à leur transformation en médiateurs anti-inflammation (resolvines E1 et D1 et protectine) par les enzymes cyclooxygenase-2 et des lipooxygenase-5 et lipooxygenase-15 [8-13].Autre exemple, deux polyphénols (antioxydants naturels), la quercetine, un des flavonoïdes les plus consommé dans le régime alimentaire humain, et le resveratrol, présent dans les baies et la peau des raisins noirs atténueraient l’inflammation médiée par le TNFα [14]. Interrogé par Medscape édition française, le Dr Boris Hansel (endocrinologue-diabétologue et nutritionniste, MCU-PH Nutrition, Université Paris-Diderot, Hôpital Bichat Claude-Bernard, Paris, France) confirme qu’il existe bien des données suggérant une association entre certaines catégories d’aliments et l’inflammation. « Mais attention, on parle ici d’inflammation de bas grade, infraclinique, et pas de l’inflammation clinique que l’on rencontre en situation de douleur aiguë », précise-t-il. *Perturbations du microbiome Le régime alimentaire de type occidental, riche en sucres et en graisses, entraîne également des changements au niveau du microbiome, ce qui peut avoir un impact sur la digestion et des effets à long terme sur la diversité de la flore intestinale, a commenté l’orateur. Alors qu’un régime riche en fruits et en légumes semble augmenter la diversité du microbiote, à l’inverse la nourriture transformée l’appauvrit [15]. Si nous ne nourrissons pas nos cellules correctement, cela induit de l’inflammation et de la douleur–Dr Bonakdar Or, le manque de diversité du microbiote semble lié à plusieurs états de douleur, notamment à la douleur pelvienne chronique et au syndrome de l’intestin irritable . [16,17]. *Impact sur les mastocytes D’après l’intervenant, la nourriture hautement transformée peut également rendre les mastocytes hyper-excitables et inducteurs de douleurs [18]. Plusieurs troubles ont des mécanismes de nociception médiés par les mastocytes, notamment la migraine, la fibromyalgie et les douleurs neuropathiques [19,20]. « Si nous ne nourrissons pas nos cellules correctement ou que nous leur donnons des produits toxiques ou inflammatoires, cela induit de l’inflammation et de la douleur », a conclu l’expert. REFERENCES: 1.Bonakdar R. Food for Thought: Can Diet and Nutrition Approaches Influence Pain? American Academy of Pain Management (AAPM) 2016 Annual Meeting. 23 septembre 2016. 2.Park KH. Diet quality is associated with circulating C-reactive protein but not irisin levels in humans. Metabolism. 2014 Feb;63(2):233-41. doi: 10.1016/j.metabol.2013.10.011. Epub 2013 Oct 29. 3.Klyne DM et coll. Systemic inflammatory profiles and their relationships with demographic, behavioural and clinical features in acute low back pain. Brain Behav Immun. 2016 Oct 6. pii: S0889-1591(16)30459-7. doi: 10.1016/j.bbi.2016.10.003. 4. B. Ruiz-Núñez et coll. Lifestyle and nutritional imbalances associated with Western diseases: causes and consequences of chronic systemic low-grade inflammation in an evolutionary context. Journal of Nutritional Biochemistry 24 (2013) 1183–1201 5. Egger G, Dixon J. Non-nutrient causes of low-grade, systemic inflammation:support for a ‘canary in the mineshaft’ view of obesity in chronic disease. Obes Rev 2011;12(5):339–45. 6. Pan M, Lai C, Dushenkov S, Ho C. Modulation of inflammatory genes by natural dietary bioactive compounds. J Agric Food Chem 2009;57(11):4467–77. 7. Hou JK, Abraham B, El-Serag H. Dietary intake and risk of developing inflammatory bowel disease: a systematic review of the literature. Am J Gastroenterol 2011;106(4):563–73. 8. Cho HP, Nakamura MT, Clarke SD. Cloning, expression, and nutritional regulation of the mammalian delta-6 desaturase. J Biol Chem. 1999;274(1):471–477. 9. Cho HP, Nakamura M, Clarke SD. Cloning, expression, and fatty acid regulation of the human delta-5 desaturase.J BiolChem. 1999;274(52):37335–37339. 10. Ringbom T, Huss U, Stenholm A, et al. COX-2 inhibitoryeffects of naturally occurring and modified fatty acids.JNatProd. 2001;64(6):745–749. 11. Im DS. Omega-3 fatty acids in anti-inflammation (pro-resolution) and GPCRs. Prog Lipid Res 2012;51(3):232–7. 12. Oh DY, Talukdar S, Bae EJ, Imamura T, Morinaga H, Fan W, et al. GPR120 is an omega-3 fatty acid receptor mediating potent anti-inflammatory and insulin-sensitizing effects. Cell 2010;142(5):687–98. 13.Serhan CN. Novel ω−3-derived local mediators in anti-inflammation and resolution. Pharmacol Ther 2005;105(1):7–21 14. Calder PC. Polyunsaturated fatty acids and inflammatory processes: New twists in an old tale. Biochimie 2009;91(6):791–5. 15. Rietveld A, Simons K. The differential miscibility of lipids as the basis for the formation of functional membrane rafts. Biochimica et Biophysica Acta (BBA). Reviews on. Biomembranes 1998;1376(3):467–79. 16. Poudyal H, Panchal SK, Diwan V, Brown L. Omega-3 fatty acids and metabolic syndrome: effects and emerging mechanisms of action. Prog Lipid Res 2011;50(4):372–87. 17. Chuang C, Martínez K, Xie G, Kennedy A, Bumrungpert A, Overman A, et al.Quercetin is equally or more effective than resveratrol in attenuating tumor necrosis factor-{alpha}-mediated inflammation and insulin resistance in primary human adipocytes. Am J Clin Nutr 2010;92(6):1511–21. 18.Simpson HL, Campbell BJ. Review article: dietary fibre-microbiota interactions. Aliment Pharmacol Ther. 2015 Jul;42(2):158-79. doi: 10.1111/apt.13248. Epub 2015 May 24. 19.Nickel JC et coll. Assessment of the Lower Urinary Tract Microbiota during Symptom Flare in Women with Urologic Chronic Pelvic Pain Syndrome: A MAPP Network Study.J Urol. 2016 Feb;195(2):356-62. doi: 10.1016/j.juro.2015.09.075. Epub 2015 Sep 26. 20.Serban DE. Microbiota in Inflammatory Bowel Disease Pathogenesis and Therapy: Is It All About Diet? Nutr Clin Pract. 2015 Dec;30(6):760-79. doi: 10.1177/0884533615606898. Epub 2015 Oct 9. 21.Jie Zhang et Guo-Ping Shi. Mast cells and metabolic syndrome Biochim Biophys Acta. 2012 Jan; 1822(1): 14–20. Published online 2010 Dec 23. doi: 10.1016/j.bbadis.2010.12.012. 22. Loewendorf AI et coll. Roads Less Traveled: Sexual Dimorphism and Mast Cell Contributions to Migraine Pathology . Front Immunol. 2016; 7: 140. Published online 2016 Apr 19. doi: 10.3389/fimmu.2016.00140 23. Chatterjea D., Martinov T. Mast cells: versatile gatekeepers of pain. Mol Immunol. Author manuscript; available in PMC 2016 Jan 1. Published in final edited form as: Mol Immunol. 2015 Jan; 63(1): 38–44. Published online 2014 Mar 22. doi: 10.1016/j.molimm.2014.03.001 Source: Medsacpe -Anne LECRUBIER-Pauline ANDERSONE- 04/11/16

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L’alimentation contre le cancer https://www.emilie-coach.fr/lalimentation-contre-le-cancer/ https://www.emilie-coach.fr/lalimentation-contre-le-cancer/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:56:15 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3201 Tous les traitements anticancéreux sont potentiellement cardiotoxiques et inducteurs d’un sur-risque cardiovasculaire à court et à long terme. Pour tenter de limiter ce risque chez des femmes ménopausées qui ont survécu à un cancer du sein, des chercheurs de l’Institut américain de la recherche contre le cancer (AICR) ont donc cherché à évaluer l’impact d’un régime alimentaire anti-inflammatoire protecteur à base de céréales complètes, de « bonnes » graisses, d’épices et de légumes. Les données ont été présentées par le Dr Jiali Zheng (Arnold School of Public Health, University of South Carolina) lors de la 25ème Research Conference on Food, Nutrition, Physical Activity and Cancer, mi-novembre [1]. *Une diminution du risque qui peut atteindre 56 % Il ressort de l’étude qu’après avoir survécu à un cancer du sein, les femmes qui ont suivi un régime anti-inflammatoire ont un risque de mortalité cardiovasculaire moindre comparées à celles qui avaient un régime alimentaire occidental pro-inflammatoire.

Après 13 ans de suivi moyen, cette baisse atteint 56 % chez celles qui ont suivi le régime le plus anti-inflammatoire. Cette donnée est particulièrement importante puisque de nombreuses femmes qui survivent à un cancer du sein meurent d’une cause autre que le cancer et que les maladies cardiovasculaires augmentent avec l’âge. Une étude de cohorte récente, sur 100 000 femmes de plus de 65 ans, toujours en vie 5 ans après un cancer du sein, a d’ailleurs montré que les maladies cardiovasculaires étaient la cause la plus fréquente de décès 10 ans après un cancer du sein [2]. Rappelons que la chimiothérapie est cardiotoxique, en particulier chez les jeunes et les plus de 60 ans. « Elle induit une destruction cellulaire et une dysfonction d’organe qui explique la survenue de complications à type d’insuffisance cardiaque ou d’hypertension artérielle », explique lePr Atul Pathak, unité d’onco-cardiologie, CHU Toulouse ( voir vidéo Medscape). *DII et mesure du caractère inflammatoire du régime alimentaire Le Dr Zheng et coll. ont mesuré le caractère inflammatoire du régime alimentaire grâce à l’indice dietary inflammatory index (DII) développé par l’Université de Caroline du Sud.

Les femmes qui avaient le régime le plus anti-inflammatoire (scores faibles) étaient celles qui mangeaient le moins de graisses saturées et le plus de graisses polyinsaturées, de fruits et de légumes riches en flavonoïdes, de fibres et d’antioxydants, comme le gimgembre, l’ail et le thé vert. En revanche, les femmes qui avaient les scores DII les plus élevés avaient généralement un régime riche en céréales transformées, en graisse saturée et en cholestérol et pauvre en antioxydants et en nutriments. *Une association entre bonne alimentation et baisse de la mortalité CV L’analyse des chercheurs a porté sur 2150 femmes ayant survécu à un cancer du sein entre 1993 et 1998. Toutes avaient participé à l’étude Women’s Health Initiative (WHI) et avaient développé un cancer invasif pendant le suivi. Elles étaient en rémission et avaient entre 50 et 79 ans à l’entrée dans l’étude. Elles ont rempli un questionnaire alimentaire environ un an et demi après le diagnostic de cancer du sein. « Discuter du régime alimentaire devrait faire partie du plan de traitement puisque nous avons observé qu’un régime inflammatoire peut augmenter le risque cardiovasculaire — Dr Jiali Zheng  » L’équipe a constitué 4 groupes en fonction des scores obtenus au DII.

Après en moyenne 13,3 ans de suivi, 580 femmes sont décédées de causes diverses dont 212 d’un cancer du sein et 103 de maladies cardiovasculaires. Les chercheurs ont observé que les scores inflammatoires les plus faibles étaient associés à la mortalité cardiovasculaire et à la mortalité toutes-causes les plus faibles, respectivement (RR=0,43, p=0,009) et (RR=0,80). Le Dr Zheng rappelle que l’inflammation et le cancer ont toujours été associés. Elle ajoute que « discuter du régime alimentaire devrait faire partie du plan de traitement puisque nous avons observé qu’un régime inflammatoire peut augmenter le risque cardiovasculaire ». « Cependant, notre analyse ne porte que sur des femmes âgées, nous ne savons pas si le risque changerait pour des femmes plus jeunes, non ménopausées », précise-t-elle. « Ce qu’il faut retenir de ces données, c’est que c’est l’ensemble de l’alimentation et pas juste un aliment ou un nutriment spécifique qui est important pour abaisser les risques », a indiqué l’auteur principal de l’étude, Jiali Zheng (Arnold School of Public Health, University of South Carolina), lors de la présentation des résultats à la 25ème Research Conference on Food, Nutrition, Physical Activity and Cancer, mi-novembre.

REFERENCES: 1. American Institute for Cancer Research (AICR).Research Conference on Food, Nutrition, Physical Activity and Cancer. Présenté le 14 novembre 2016. 2.Abdel-Qadir H, Austin PC, Lee DS, et al. A population-based study of cardiovascular mortality following early-stage breast cancer. JAMA Cardiol 2016; DOI:10.1001/jamacardio.2016.3841. Source : Medscape-Aude Lecrubier, Roxanne Nelson- | 06 décembre 2016

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Faire manger des légumes aux enfants https://www.emilie-coach.fr/faire-manger-des-legumes-aux-enfants/ https://www.emilie-coach.fr/faire-manger-des-legumes-aux-enfants/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:48:54 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3191 Pour essayer d’amener les enfants d’une école élémentaire à améliorer par eux mêmes leurs habitudes alimentaires, des chercheurs américains ont eu l’idée d’intervenir au sein d’un établissement scolaire de façon originale et peu onéreuse.

Au cours d’une « journée test », des photos de carottes et d’haricots verts étaient affichées dans le réfectoire. Les 666 enfants, issus essentiellement (75 % d’entre eux) de minorités ethniques et de populations de faible niveau social, pouvaient choisir librement de se servir en compote de pommes, en haricots verts, en morceaux d’orange et en carottes. Le reste du repas était fourni par le personnel de la cuisine.

La consommation de carottes et d’haricots verts était quantifiée en multipliant la ration moyenne habituelle de ces produits par le nombre d’enfants qui en choisissaient, en soustrayant les quantités laissées sur le plateau après le déjeuner.La même expérience a été réalisée de façon identique un autre jour, à l’exception de l’affichage des photographies de légumes (« journée témoin »).

Comparativement à la « journée témoin », la « journée test » a été caractérisée par une consommation plus fréquente d’haricots verts (14,8 % vs 6,3 % des élèves) et de carottes (36,8% vs 11,6 %). La quantité de haricots verts par élève exposé est passée de 1,2 g à 2,8 g

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Etudes sur les produits allégés https://www.emilie-coach.fr/etudes-sur-les-produits-alleges/ https://www.emilie-coach.fr/etudes-sur-les-produits-alleges/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:46:44 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3189 42,2% des Français réfractaires à la consommation de produits allégés. Le début d’année a été marqué par des initiatives visant à sensibiliser les Français à leur alimentation : recommandations de l’Institut National du Cancer, amendement de V. Boyer sur l’achat de fruits et légumes avec des tickets-restaurant, … CEGMA TOPO a recueilli l’avis des Français* quant à leurs croyances et pratiques alimentaires. (* Note méthodologique : Enquête réalisée par Cegma Topo sur un échantillon de 308 individus, âgés de 16 à 67 ans. Cette étude a été menée en ligne du 26 février au 2 mars 2009.) 42,2% des Français réfractaires à la consommation de produits allégés et light.

Les rayons de nos magasins se sont remplis de produits allégés et light. Souhait des industriels de lutter contre l’obésité des Français ou simplement volonté de toucher davantage de consommateurs soucieux de leur apparence ? Quoi qu’il en soit, 42,2% des Français considèrent que les produits allégés et light sont à exclure, éviter ou à ne consommer qu’occasionnellement. 30,5% des Français s’estiment mal informés sur la nutrition et la santé. Ces derniers déclarent recevoir des informations nombreuses, vagues et contradictoires à ce sujet.

De façon paradoxale, ils invoquent également un manque d’information (notamment d’informations accessibles à tous, de données précises sur les ingrédients, …). Concernant les acteurs de l’équilibre alimentaire, 74,7% des Français estiment que les industriels ne font pas suffisamment d’efforts et devraient en faire davantage pour les aider à mieux se nourrir. Les distributeurs devraient également s’investir plus pour 66,9% des Français. Achat direct aux producteurs : un retour aux sources pour 49% des Français. A l’avenir, 49% des Français pensent acheter de plus en plus de produits directement aux producteurs.

Actuellement, ils sont déjà 67,9% à s’approvisionner, ne serait-ce qu’occasionnellement, de cette manière. Les opinions vis-à-vis de ce mode d’achat sont positives : outre l’argument du goût, 81,5% des Français pensent que les produits y sont meilleurs pour la santé et pour 53,6% des Français, sont moins chers. « Notre étude révèle que les Français ont intégré au moins une des règles alimentaires de base. 70% essayent de les respecter même si cela n’est pas toujours possible.

Un défi à relever pour les acteurs de l’alimentaire. » conclut Claire CERTENAIS, Directrice de Clientèle CEGMA TOPO.

Le 10/04/2009 23:12:00 Communiqué de Presse : Les Français et leur alimentation Cabinet d’études CEGMA TOPO, publié le 24 mars 2009 Contact Presse : Claire CERTENAIS

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Engagement pour le soda https://www.emilie-coach.fr/engagement-pour-le-soda/ https://www.emilie-coach.fr/engagement-pour-le-soda/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:43:55 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3187 Plus de 80 % du marché français des boissons rafraîchissantes sans alcool (BRSA) s’est engagé jeudi 9 octobre auprès de Stéphane Le Foll , ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, à réduire de 5 % le taux moyen de sucres de l’ensemble des BRSA d’ici 2015, à limiter la diffusion de publicités à destination des plus jeunes et à diminuer l’impact environnemental de leur production à l’horizon 2020. Les cinq signataires de cet accord collectif (Refresco Gerber France, Orangina Schweppes France, Coca cola Entreprise, Coca cola France et Pepsico France), représentés par Vincent Delozière, président du Syndicat national des boissons rafraîchissantes (SNBR) confirment ainsi la volonté du secteur de participer à l’amélioration de l’offre alimentaire proposée aux consommateurs français, en s’engageant dans le cadre du Programme national pour l’alimentation (PNA).

Trois objectifs seront ainsi poursuivis : – Réduire de 5 % le taux moyen de sucres de l’ensemble des BRSA à l’horizon 2015. Cet objectif doit se traduire à la fois par la baisse de la teneur en sucres des boissons(avec ou sans substitution par des édulcorants), par la mise sur le marché de produits moins sucrés et par l’encouragement de la consommation de boissons sans sucres ajoutés. « [Le secteur] des boissons rafraîchissantes sans alcool (BRSA), [s’est organisé] dès 2006 afin de revoir la formulation de ses produits et d’en diminuer, de manière significative (7%), la teneur en sucres. (…) En moins de 10 ans, ces efforts de reformulation se traduiront par une diminution de 12 % des taux de sucres», précise le SNBR. – Supprimer les publicités télévisuelles ou Internet dans les émissions où l’audience est constituée à plus de 35 % d’enfants de moins de 12 ans. – Réduire d’au moins 15 % la consommation d’eau nécessaire à la production d’un litre de boisson (représentant une économie d’environ 600 millions de litres d’eau chaque année), et à porter la quantité moyenne de plastique (PET) recyclé dans les emballages à 25 % pour les boissons rafraîchissantes sans alcool. « Afin de poursuivre l’objectif de 1 / 2. Les fabricants de sodas s’engagent à réduire de 5 % la teneur en sucres de leurs boissons 75 % de recyclage des emballages fixé par le gouvernement, le secteur des BRSA s’engage également dans une démarche pédagogique d’incitation au tri grâce à des consignes de tri présentes sur l’ensemble des conditionnements», ajoute le SNBR. Les boissons rafraîchissantes contribuent à hauteur de 6 % à 11 % aux apports en sucres des Français.

Sources : communiqués ministère de l’Agriculture, BRSA. Nutrition Infos – lundi 13-10-2014

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Dénutrition et cancer https://www.emilie-coach.fr/denutrition-et-cancer/ https://www.emilie-coach.fr/denutrition-et-cancer/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:40:32 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3185 Selon ce chef de l’unité de diététique et de nutrition à l’Institut Gustave-Roussy (IGR) de Villejuif (Val-de-Marne), des études chez l’animal ont montré des effets positifs du jeûne face au cancer, mais rien n’a été démontré chez l’homme. La question du jeûne provoque aujourd’hui un débat dans le domaine du cancer. Certains patients et même des médecins se demandent s’il ne faudrait pas observer deux jours de jeûne avant et après une chimiothérapie. Pour quelle raison ? Bruno Raynard : Tout est parti de plusieurs études ayant montré que le jeûne pouvait avoir des effets positifs face au cancer. Ces travaux ont été conduits soit sur des cultures cellulaires, en laboratoire, soit sur des animaux, notamment des souris, chez lesquels on avait provoqué un cancer.

Les chercheurs ont montré que le jeûne ralentissait la progression de la tumeur en diminuant la vitesse de multiplication des cellules cancéreuses. Ils ont aussi montré que cela pouvait augmenter l’efficacité de la chimiothérapie. Ces études sont réellement intéressantes, mais pour l’instant leurs résultats n’ont pas pu être extrapolés à l’homme. Des essais cliniques sont-ils en cours chez des patients traités pour un cancer ? B. R. : Oui, au sein du réseau Nacre (Réseau national alimentation recherche cancer), nous avons recensé une trentaine d’essais actuellement menés dans le monde pour évaluer les effets d’un jeûne complet, d’une simple restriction calorique ou d’une suppression complète des sucres. L’objectif est de voir si cela peut améliorer l’efficacité du traitement ou diminuer sa toxicité.

Pour l’instant, nous n’avons eu les résultats que d’une seule étude, hollandaise, sur treize patientes atteintes d’un cancer du sein. Sept ont suivi deux jours de jeûne complet, avant et après leur chimiothérapie, et les six autres se sont alimentés normalement. Au final, l’étude n’a pas démontré de bénéfice en faveur du jeûne. Mais on ne peut pas pour autant conclure de manière définitive car le nombre de patientes était assez réduit. Il faut attendre d’autres résultats. En attendant, que dites-vous à vos patients ? B. R. : À Gustave-Roussy, on reste prudent. Pour l’instant, on est un peu préoccupé de voir certains messages contradictoires se télescoper. Il a fallu des années en effet pour que la cancérologie s’intéresse au problème de la dénutrition chez les patients et à l’importance d’une alimentation adaptée à leurs besoins. Aujourd’hui, on estime que 40 % des malades du cancer se trouvent en état de dénutrition à un moment de leur parcours de soins.

Ce problème dépend bien sûr de l’âge : on monte à 55 % de patients dénutris après 75 ans. Cela dépend aussi du traitement et de ses effets secondaires ainsi que de la localisation du cancer. Les patients, traités pour un cancer digestif ou de la gorge, sont plus à risque. Avez-vous des patients qui, d’eux-mêmes, se mettent à jeûner ? B. R. : Oui. Certains disent cela que cela leur fait du bien, d’autres sont déçus. Récemment, j’ai ainsi vu une patiente atteinte d’un cancer du sein, qui avait jeûné lors de sa chimiothérapie, en pensant que cela la protégerait d’une rechute. Et malgré cela, son cancer est revenu. On essaie de discuter avec ces patients, de leur dire qu’on attend des preuves scientifiques. Et on déconseille très fortement le jeûne aux patients fragiles, à risque de dénutrition. Car cela peut entraîner une perte de poids et de masse musculaire qui pourrait les mettre en danger.

Journal « LA croix » – Pierre Bienvault

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Cuisiner moins cher https://www.emilie-coach.fr/cuisiner-moins-cher/ https://www.emilie-coach.fr/cuisiner-moins-cher/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:38:40 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3183 Pour cuisiner moins cher, de nombreuses solutions existent : accommoder les restes du réfrigérateur, cuisiner en grandes quantités, utiliser des ingrédients peu coûteux, etc. Découvrez toutes nos astuces pour réduire la facture de vos repas. Cuisiner avec des ingrédients moins chers Pour identifier les produits les moins chers et comparer le prix de produits similaires, reportez-vous au prix au kilo indiqué sur l’étiquette.

Au sein de chacune des familles d’aliments, il existe des « représentants » souvent plus économiques mais de bonne qualité nutritionnelle. Par ailleurs, n’oubliez pas que les fruits et légumes de saison sont généralement moins chers car ils ne poussent pas sous serres chauffées et peuvent être cultivés sous nos latitudes. Vous pouvez également opter pour les conserves, qui sont la plupart du temps moins chères que le même produit à l’état frais lorsque ce n’est pas la saison. Lorsque vous faites vos courses, pensez à faire une liste pour éviter d’être tenté une fois dans le magasin par des produits dont vous n’avez pas l’utilité.

Comment identifier les aliments moins chers ? Les œufs sont relativement peu chers, ils constituent une bonne source de protéines et ils se cuisinent de beaucoup de façons. Pensez également aux poissons en conserve comme le thon, les sardines et les maquereaux qui s’accommodent très bien dans les salades. Côté viande, optez pour le porc, le lapin ou le steak haché de bœuf (privilégiez les steaks à 5 % de matières grasses).

Pour les féculents, optez pour des aliments simples, peu transformés comme les pommes de terre, les légumes secs ou le pain. Cuisiner en grande quantité Lorsque vous vous mettez aux fourneaux, cuisinez en grandes quantités pour préparer plusieurs repas en une fois. Ça ne demande pas plus de temps et c’est généralement plus économique. Si vous ne souhaitez pas manger le même plat au cours de deux repas successifs, vous pouvez très bien congeler l’excédent : une solution simple pour avoir à tout moment un repas déjà prêt à être consommé.

Comment congeler mes plats « maison » ? Congeler les restes permet de les conserver plus longtemps : il est important de bien laisser refroidir les aliments avant de les mettre au congélateur. Tous les aliments peuvent être congelés à l’exception des pâtisseries à base de crème, des gâteaux secs et des œufs. Pensez à noter, sur les contenants, la date de mise au congélateur. Pour contrôler leur date de péremption, voici quelques repères de conservation : ◾Viande et poisson : 3 mois au congélateur ◾Pain : 3 mois au congélateur ◾Fruits : 6 à 12 mois au congélateur ◾Légumes : environ 10 mois au congélateur ◾Beurre : 6 à 9 mois au congélateur Attention : un produit décongelé ne peut être recongelé. Se régaler avec ce qu’on a Pourquoi jeter les restes de vos repas ? Faites plutôt appel à votre créativité pour imaginer de nouvelles recettes tout en faisant des économies !

Pour vous aider à accommoder vos restes facilement et rapidement, essayez d’avoir en permanence dans vos placards certains indispensables comme : ◾Les produits d’épicerie : ils se conservent longtemps dans les placards (pâtes, riz, blé, semoule, purée en flocons, légumes secs, etc.). ◾Les conserves : elles contiennent des ingrédients déjà cuits et sont donc plus rapides à préparer (haricots verts, lentilles, petits pois, maïs, thon, sardines, fruits, etc.). ◾Les épices : vous pouvez aussi acheter des épices et des herbes aromatiques lyophilisées qui se conservent longtemps (herbes de Provence, basilic, curcuma, cumin, paprika, persil, etc.). Elles vous permettront d’assaisonner vos plats décongelés de façon originale et de ◾révéler toute leur saveur, même après plusieurs jours passés dans le réfrigérateur !

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Consommation de café https://www.emilie-coach.fr/consommation-de-cafe/ https://www.emilie-coach.fr/consommation-de-cafe/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:36:07 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3181 Le café est souvent présenté comme un allié santé. Il est vrai que ce breuvage riche en antioxydants, magnésium, vitamines B2 et B3, a de nombreuses vertus. Des études ont démontré que le « petit noir » pouvait avoir une action préventive sur des maladies comme le cancer du foie, du côlon et du sein, la cirrhose, la maladie de Parkinson, le diabète ou encore la goutte. Pourtant boire du café n’a pas que des avantages et E-santé rappelle que, dans certains cas, il est conseillé de passer au décaféiné, également pourvu d’une action antioxydante.

Ses effets peuvent être dommageables sur les personnes très angoissées puisque la caféine entraîne la libération d’hormones de stress. Elle accélère le transit intestinal et peut être problématique en cas de syndrome de l’intestin irritable. La consommation de café augmentant la sécrétion d’acide dans l’estomac, mieux vaut y renoncer lorsqu’on est atteint de reflux gastro-oesophagien, de gastrite ou d’un ulcère à l’estomac. La boisson est également déconseillée aux personnes souffrant d’anémie car elle réduit l’absorption de fer par l’organisme.

Enfin, son absorption est à limiter en cas de troubles du rythme cardiaque et de grossesse (on recommande aux femmes enceintes de ne pas boire plus de deux boissons caféinées par jour).

Univadis – 31/1/12 www.e-sante.fr

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Coca light : danger https://www.emilie-coach.fr/coca-light-danger/ https://www.emilie-coach.fr/coca-light-danger/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:34:23 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3177 Le Coca Cola est dangereux pour la santé, on le savait. Mais l’étude dévoilé par un pharmacien britannique fait froid dans le dos. Explications : Une étude dévoilée par un pharmacien britannique a choqué toute l’Angleterre. Il explique étapes par étapes la façon dramatique avec laquelle une canette de Coca-Cola Light affecte le corps humain dès la première gorgée et jusqu’à une heure après l’ingestion. Niraj Naik, le pharmacien qui tient le blog Pharmacien Renegade a sortie une infographie qui expose les effets de la boisson. Les dents et les papilles agressées en 10 minutes Alors que le Coca agresse vos papilles, il s’attaque aussi à vos dents.

L’acide phosphorique attaque l’émail tandis que les édulcorants artificiels comme l’aspartame, frappe votre système gustatif. L’aspartame peut déclencher les récepteurs du goût en pensant qu’ils ont reçu du sucre. Les graisses s’accumulent au bout de 20 minutes La seconde phase se focalise sur le stockage des graisses. Ce procédé est propre à toutes les formes de soda, et peut malheureusement envoyer de l’insuline, ce qui conserve les graisses dans votre corps. Les données de nombreuses études, comme celles des infirmières Health and Health Professionals, insistent sur les risques élevés de diabète de type 2, l’hypertension artérielle et les maladies cardiaques.

Les effets proches de ceux de la cocaïne en 40 minutes Un des effets les plus pervers arrive vers la quarantième minute. La combinaison, potentiellement mortelle, de la caféine et de l’aspartame fait, en fait, l’effet d’une drogue, et crée un court instant, une dépendance élevée au produit. Ce qui, en réalité, produit les mêmes effets que la cocaïnesur le corps. Les Excitotoxins sont libérés et peuvent épuiser votre cerveaux par sur-stimulation des neurorécepteurs, surtout en cas de consommation régulière.

La dépendance au produit devient forte au bout d’une heure Comble de la dépendance au Coca Cola Light, au bout d’une heure, la boisson vous donne faim et soif à nouveau. Contrairement à la petite quantité de satisfaction que vous obtenez en buvant la première gorgée, votre corps réclamera encore des sucreries. Si cette envie n’est pas contrôlée mentalement par le buveur, elle pourrait causer un risque de malbouffe maladive et ferait rentrer le consommateur dans un cercle vicieux de dépendance au Coca.

Comment ça marche. -Par N. T. – 04/08/2015.

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Chirurgie bariatrique https://www.emilie-coach.fr/chirurgie-bariatrique/ https://www.emilie-coach.fr/chirurgie-bariatrique/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:32:35 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3175 A l’occasion de la publication d’un rapport de la HAS sur la « Prise en charge préopératoire pour une chirurgie de l’obésité chez l’adulte » en 2015 [1], le Dr Hansel s’interroge sur la perception que les patients, et parfois les soignants, ont de l’obésité. « Il s’agit d’une maladie chronique, que l’on ne sait pas guérir », insiste le Dr Hansel. La chirurgie n’est qu’un aspect de sa prise en charge. Le rapport de la HAS montre notamment que le protocole de préparation préopératoire, prévu dans les recommandations de bonnes pratiques (HAS 2009) [2], est trop peu suivi. Par exemple, en 2015, seulement 6 patients sur 10 ont bénéficié des bilans prévus : bilan des comorbidités, bilan endoscopique et bilan psychiatrique. Et seules 4 interventions sur 10 ont été décidées dans le cadre d’une concertation entre plusieurs professionnels de santé, et fait l’objet d’une information au médecin traitant, comme les recommandations l’exigent. Ces chiffres sont bien sûr « intéressants ».

Mais le fond du problème est que « depuis le développement de la chirurgie bariatrique, il existe une fâcheuse tendance à penser que cette chirurgie, qu’il s’agisse du sleeve ou du bypass, guérit l’obésité. Or, toutes les études montrent que c’est faux ». D’une part, en effet, il y a des échecs qu’on ne sait pas quantifier, ni expliquer. « Probablement la moitié des patients opérés sont en échec à long terme sur le plan pondéral », estime le Dr Hansel. D’autre part, « même si des comorbidités comme le diabète ou l’HTA peuvent régresser de manière spectaculaire dans la période post-opératoire immédiate, ces pathologies rechutent à moyen terme, et encore plus à long terme ». Naturellement, les patients sont informés avant l’opération qu’un suivi à vie sera nécessaire. « La plupart des chirurgiens donnent cette information » reconnait le Dr Hansel. « L’objectif réel n’est toutefois pas l’information du patient, mais son éducation ». « Lorsqu’un patient consulte en chirurgie, c’est avec une demande assez simple : je veux en finir avec mon obésité ».

La discussion s’engage alors autour de questions comme la durée de l’intervention et la durée de la convalescence. Mais le problème de la prise en charge globale de son obésité n’est que rarement abordé. « Voilà pourquoi l’information sur la nécessité d’un suivi à vie, quand elle est formulée par le chirurgien, peut être entendue, mais pas reçue par le patient », résume le Dr Hansel. Voilà pourquoi, aussi, la préparation, dont le rapport de la HAS déplore l’insuffisance, est perçue comme « un parcours du combattant pour aboutir à la chirurgie, mais pas du tout comme une prise en charge médicale de l’obésité, prise en charge au demeurant indispensable, qu’il y ait ou non chirurgie bariatrique ». Les consultations chez le nutritioniste et le psychologue, qui sont obligatoires, sont vécues « comme des formalités, des sortes de « bons pour accord » à obtenir par le patient pour que le chirurgien puisse l’opérer ». Au-delà du non-respect fréquent du protocole officiel, « c’est la non reconnaissance de l’obésité comme maladie chronique, pour laquelle la chirurgie n’est qu’une étape », qui constitue le problème. « Une étape qui doit arriver au bon moment dans un projet de soins, ni trop tôt ni trop tard ». « Certains patients sont prêts dès le premier rendez-vous et il n’y a aucun sens à les faire attendre dans un programme d’éducation de 6 à 12 mois », précise encore le Dr Hansel. « D’autres au contraire, à qui l’on fait suivre le protocole HAS durant 6 à 12 mois, ne mettent pas en place les mesures nécessaires à la réussite du projet chirurgical, et ne sont absolument pas prêts ». « En pratique, tout patient obèse qui a un projet chirurgical doit d’abord consulter un médecin compétent dans le domaine de l’obésité, qu’il s’agisse d’un nutritioniste, d’un endocrinologue ou d’un généraliste qui s’intéresse à cette pathologie.

L’objectif est d’éduquer le patient, de lui faire comprendre que la chirurgie n’est pas une alternative aux efforts hygiéno-diététiques, mais une aide, pour que le patient ait moins de difficultés à suivre ces règles ». « Le patient qui comprend cela changera immédiatement, comme il le peut, son alimentation, dès la première consultation et avant l’intervention. Sans ce changement initial, s’il est remis à plus tard, il est peu probable que des améliorations du mode de vie surviennent en post-opératoire, alors que le patient maigrit naturellement et que sa faim diminue ». « C’est lorsque rien n’a été fait avant l’intervention que le risque de reprise de poids est maximum », poursuit le Dr Hansel. « Ce que vous n’êtes pas capable de mettre en place avant, vous ne le ferez pas après, durant une période de lune de miel où les mauvaises habitudes qui n’ont pas été écartées avant l’opération n’ont plus aucune raison de disparaitre ».

Conclusion : l’expression « prise en charge chirurgicale de l’obésité » devrait être bannie, et en premier lieu par la HAS, au profit de « prise en charge médico-chirurgicale de l’obésité ». Il ne s’agit pas seulement d’un changement de terme, mais d’un changement d’approche, qui devrait se vérifier certes dans une meilleure application du protocole de prise en charge de la HAS, mais surtout dans une meilleure formation des soignants concernant l’obésité.

SOURCE : Medscape -Dr Boris Hansel-| 27 octobre 2016

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