Emilie – Emilie coach ma diététique et mon image https://www.emilie-coach.fr Thu, 18 Nov 2021 14:59:06 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.0.22 L’alimentation et la douleur https://www.emilie-coach.fr/lalimentation-et-la-douleur/ https://www.emilie-coach.fr/lalimentation-et-la-douleur/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:57:50 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3203 San Antonio, Etats-Unis — La mauvaise alimentation est régulièrement incriminée dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, du cancer et d’autres maladies. Selon l’ American Academy of Pain Management (AAPM), elle jouerait également un rôle dans les processus douloureux. L’association a d’ailleurs annoncé la publication prochaine de nouvelles recommandations concernant l’hygiène alimentaire et la douleur [1]. Lors du congrès de l’American Academy of Pain Management (AAPM), désormais Academy of Integrative Pain Management (AIPM), le Dr Robert Bonakdar, responsable de la prise en charge de la douleur au Scripps Center for Integrative Medicine et professeur adjoint à l’Université de Californie (La Jolla, San Diego, Etats-Unis) a expliqué comment l’alimentation peut, selon lui, impacter la douleur [1]. « Le régime alimentaire peut jouer sur l’inflammation, changer le microbiome, moduler le système immunitaire, améliorer le fonctionnement des articulations, éliminer les stimuli de la douleur et limiter les carences », a indiqué le spécialiste de la douleur. « Le régime alimentaire peut jouer sur l’inflammation, changer le microbiome, moduler le système immunitaire […] » *Le rôle clé de l’inflammation Le Dr Bonakdar a rappelé que « près de 60 % de notre nourriture était fortement transformée (industriellement) et que le régime alimentaire occidental manquait de fruits frais, de légumes et de fibres ». Il a ajouté que ce type de régime pauvre était associé à des signes inflammatoires, et notamment à une augmentation de la protéine C réactive (CRP) [2]. Or, « plus la CRP est élevée, plus la douleur est intense et plus elle interfère avec les activités du quotidien. Une CRP élevée peut augmenter le risque de douleur lombaire, par exemple, avec un effet dose-réponse direct », a souligné l’intervenant [3]. Comment l’alimentation peut-elle agir sur l’inflammation ? Quelques pistes…Certains nutriments présents dans notre alimentation semblent agir sur l’inflammation et ce par des mécanismes très divers et pas toujours très bien connus [4-7].Les propriétés anti-inflammatoires des acides gras oméga 3, par exemple, seraient dues à leur transformation en médiateurs anti-inflammation (resolvines E1 et D1 et protectine) par les enzymes cyclooxygenase-2 et des lipooxygenase-5 et lipooxygenase-15 [8-13].Autre exemple, deux polyphénols (antioxydants naturels), la quercetine, un des flavonoïdes les plus consommé dans le régime alimentaire humain, et le resveratrol, présent dans les baies et la peau des raisins noirs atténueraient l’inflammation médiée par le TNFα [14]. Interrogé par Medscape édition française, le Dr Boris Hansel (endocrinologue-diabétologue et nutritionniste, MCU-PH Nutrition, Université Paris-Diderot, Hôpital Bichat Claude-Bernard, Paris, France) confirme qu’il existe bien des données suggérant une association entre certaines catégories d’aliments et l’inflammation. « Mais attention, on parle ici d’inflammation de bas grade, infraclinique, et pas de l’inflammation clinique que l’on rencontre en situation de douleur aiguë », précise-t-il. *Perturbations du microbiome Le régime alimentaire de type occidental, riche en sucres et en graisses, entraîne également des changements au niveau du microbiome, ce qui peut avoir un impact sur la digestion et des effets à long terme sur la diversité de la flore intestinale, a commenté l’orateur. Alors qu’un régime riche en fruits et en légumes semble augmenter la diversité du microbiote, à l’inverse la nourriture transformée l’appauvrit [15]. Si nous ne nourrissons pas nos cellules correctement, cela induit de l’inflammation et de la douleur–Dr Bonakdar Or, le manque de diversité du microbiote semble lié à plusieurs états de douleur, notamment à la douleur pelvienne chronique et au syndrome de l’intestin irritable . [16,17]. *Impact sur les mastocytes D’après l’intervenant, la nourriture hautement transformée peut également rendre les mastocytes hyper-excitables et inducteurs de douleurs [18]. Plusieurs troubles ont des mécanismes de nociception médiés par les mastocytes, notamment la migraine, la fibromyalgie et les douleurs neuropathiques [19,20]. « Si nous ne nourrissons pas nos cellules correctement ou que nous leur donnons des produits toxiques ou inflammatoires, cela induit de l’inflammation et de la douleur », a conclu l’expert. REFERENCES: 1.Bonakdar R. Food for Thought: Can Diet and Nutrition Approaches Influence Pain? American Academy of Pain Management (AAPM) 2016 Annual Meeting. 23 septembre 2016. 2.Park KH. Diet quality is associated with circulating C-reactive protein but not irisin levels in humans. Metabolism. 2014 Feb;63(2):233-41. doi: 10.1016/j.metabol.2013.10.011. Epub 2013 Oct 29. 3.Klyne DM et coll. Systemic inflammatory profiles and their relationships with demographic, behavioural and clinical features in acute low back pain. Brain Behav Immun. 2016 Oct 6. pii: S0889-1591(16)30459-7. doi: 10.1016/j.bbi.2016.10.003. 4. B. Ruiz-Núñez et coll. Lifestyle and nutritional imbalances associated with Western diseases: causes and consequences of chronic systemic low-grade inflammation in an evolutionary context. Journal of Nutritional Biochemistry 24 (2013) 1183–1201 5. Egger G, Dixon J. Non-nutrient causes of low-grade, systemic inflammation:support for a ‘canary in the mineshaft’ view of obesity in chronic disease. Obes Rev 2011;12(5):339–45. 6. Pan M, Lai C, Dushenkov S, Ho C. Modulation of inflammatory genes by natural dietary bioactive compounds. J Agric Food Chem 2009;57(11):4467–77. 7. Hou JK, Abraham B, El-Serag H. Dietary intake and risk of developing inflammatory bowel disease: a systematic review of the literature. Am J Gastroenterol 2011;106(4):563–73. 8. Cho HP, Nakamura MT, Clarke SD. Cloning, expression, and nutritional regulation of the mammalian delta-6 desaturase. J Biol Chem. 1999;274(1):471–477. 9. Cho HP, Nakamura M, Clarke SD. Cloning, expression, and fatty acid regulation of the human delta-5 desaturase.J BiolChem. 1999;274(52):37335–37339. 10. Ringbom T, Huss U, Stenholm A, et al. COX-2 inhibitoryeffects of naturally occurring and modified fatty acids.JNatProd. 2001;64(6):745–749. 11. Im DS. Omega-3 fatty acids in anti-inflammation (pro-resolution) and GPCRs. Prog Lipid Res 2012;51(3):232–7. 12. Oh DY, Talukdar S, Bae EJ, Imamura T, Morinaga H, Fan W, et al. GPR120 is an omega-3 fatty acid receptor mediating potent anti-inflammatory and insulin-sensitizing effects. Cell 2010;142(5):687–98. 13.Serhan CN. Novel ω−3-derived local mediators in anti-inflammation and resolution. Pharmacol Ther 2005;105(1):7–21 14. Calder PC. Polyunsaturated fatty acids and inflammatory processes: New twists in an old tale. Biochimie 2009;91(6):791–5. 15. Rietveld A, Simons K. The differential miscibility of lipids as the basis for the formation of functional membrane rafts. Biochimica et Biophysica Acta (BBA). Reviews on. Biomembranes 1998;1376(3):467–79. 16. Poudyal H, Panchal SK, Diwan V, Brown L. Omega-3 fatty acids and metabolic syndrome: effects and emerging mechanisms of action. Prog Lipid Res 2011;50(4):372–87. 17. Chuang C, Martínez K, Xie G, Kennedy A, Bumrungpert A, Overman A, et al.Quercetin is equally or more effective than resveratrol in attenuating tumor necrosis factor-{alpha}-mediated inflammation and insulin resistance in primary human adipocytes. Am J Clin Nutr 2010;92(6):1511–21. 18.Simpson HL, Campbell BJ. Review article: dietary fibre-microbiota interactions. Aliment Pharmacol Ther. 2015 Jul;42(2):158-79. doi: 10.1111/apt.13248. Epub 2015 May 24. 19.Nickel JC et coll. Assessment of the Lower Urinary Tract Microbiota during Symptom Flare in Women with Urologic Chronic Pelvic Pain Syndrome: A MAPP Network Study.J Urol. 2016 Feb;195(2):356-62. doi: 10.1016/j.juro.2015.09.075. Epub 2015 Sep 26. 20.Serban DE. Microbiota in Inflammatory Bowel Disease Pathogenesis and Therapy: Is It All About Diet? Nutr Clin Pract. 2015 Dec;30(6):760-79. doi: 10.1177/0884533615606898. Epub 2015 Oct 9. 21.Jie Zhang et Guo-Ping Shi. Mast cells and metabolic syndrome Biochim Biophys Acta. 2012 Jan; 1822(1): 14–20. Published online 2010 Dec 23. doi: 10.1016/j.bbadis.2010.12.012. 22. Loewendorf AI et coll. Roads Less Traveled: Sexual Dimorphism and Mast Cell Contributions to Migraine Pathology . Front Immunol. 2016; 7: 140. Published online 2016 Apr 19. doi: 10.3389/fimmu.2016.00140 23. Chatterjea D., Martinov T. Mast cells: versatile gatekeepers of pain. Mol Immunol. Author manuscript; available in PMC 2016 Jan 1. Published in final edited form as: Mol Immunol. 2015 Jan; 63(1): 38–44. Published online 2014 Mar 22. doi: 10.1016/j.molimm.2014.03.001 Source: Medsacpe -Anne LECRUBIER-Pauline ANDERSONE- 04/11/16

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L’alimentation contre le cancer https://www.emilie-coach.fr/lalimentation-contre-le-cancer/ https://www.emilie-coach.fr/lalimentation-contre-le-cancer/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:56:15 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3201 Tous les traitements anticancéreux sont potentiellement cardiotoxiques et inducteurs d’un sur-risque cardiovasculaire à court et à long terme. Pour tenter de limiter ce risque chez des femmes ménopausées qui ont survécu à un cancer du sein, des chercheurs de l’Institut américain de la recherche contre le cancer (AICR) ont donc cherché à évaluer l’impact d’un régime alimentaire anti-inflammatoire protecteur à base de céréales complètes, de « bonnes » graisses, d’épices et de légumes. Les données ont été présentées par le Dr Jiali Zheng (Arnold School of Public Health, University of South Carolina) lors de la 25ème Research Conference on Food, Nutrition, Physical Activity and Cancer, mi-novembre [1]. *Une diminution du risque qui peut atteindre 56 % Il ressort de l’étude qu’après avoir survécu à un cancer du sein, les femmes qui ont suivi un régime anti-inflammatoire ont un risque de mortalité cardiovasculaire moindre comparées à celles qui avaient un régime alimentaire occidental pro-inflammatoire.

Après 13 ans de suivi moyen, cette baisse atteint 56 % chez celles qui ont suivi le régime le plus anti-inflammatoire. Cette donnée est particulièrement importante puisque de nombreuses femmes qui survivent à un cancer du sein meurent d’une cause autre que le cancer et que les maladies cardiovasculaires augmentent avec l’âge. Une étude de cohorte récente, sur 100 000 femmes de plus de 65 ans, toujours en vie 5 ans après un cancer du sein, a d’ailleurs montré que les maladies cardiovasculaires étaient la cause la plus fréquente de décès 10 ans après un cancer du sein [2]. Rappelons que la chimiothérapie est cardiotoxique, en particulier chez les jeunes et les plus de 60 ans. « Elle induit une destruction cellulaire et une dysfonction d’organe qui explique la survenue de complications à type d’insuffisance cardiaque ou d’hypertension artérielle », explique lePr Atul Pathak, unité d’onco-cardiologie, CHU Toulouse ( voir vidéo Medscape). *DII et mesure du caractère inflammatoire du régime alimentaire Le Dr Zheng et coll. ont mesuré le caractère inflammatoire du régime alimentaire grâce à l’indice dietary inflammatory index (DII) développé par l’Université de Caroline du Sud.

Les femmes qui avaient le régime le plus anti-inflammatoire (scores faibles) étaient celles qui mangeaient le moins de graisses saturées et le plus de graisses polyinsaturées, de fruits et de légumes riches en flavonoïdes, de fibres et d’antioxydants, comme le gimgembre, l’ail et le thé vert. En revanche, les femmes qui avaient les scores DII les plus élevés avaient généralement un régime riche en céréales transformées, en graisse saturée et en cholestérol et pauvre en antioxydants et en nutriments. *Une association entre bonne alimentation et baisse de la mortalité CV L’analyse des chercheurs a porté sur 2150 femmes ayant survécu à un cancer du sein entre 1993 et 1998. Toutes avaient participé à l’étude Women’s Health Initiative (WHI) et avaient développé un cancer invasif pendant le suivi. Elles étaient en rémission et avaient entre 50 et 79 ans à l’entrée dans l’étude. Elles ont rempli un questionnaire alimentaire environ un an et demi après le diagnostic de cancer du sein. « Discuter du régime alimentaire devrait faire partie du plan de traitement puisque nous avons observé qu’un régime inflammatoire peut augmenter le risque cardiovasculaire — Dr Jiali Zheng  » L’équipe a constitué 4 groupes en fonction des scores obtenus au DII.

Après en moyenne 13,3 ans de suivi, 580 femmes sont décédées de causes diverses dont 212 d’un cancer du sein et 103 de maladies cardiovasculaires. Les chercheurs ont observé que les scores inflammatoires les plus faibles étaient associés à la mortalité cardiovasculaire et à la mortalité toutes-causes les plus faibles, respectivement (RR=0,43, p=0,009) et (RR=0,80). Le Dr Zheng rappelle que l’inflammation et le cancer ont toujours été associés. Elle ajoute que « discuter du régime alimentaire devrait faire partie du plan de traitement puisque nous avons observé qu’un régime inflammatoire peut augmenter le risque cardiovasculaire ». « Cependant, notre analyse ne porte que sur des femmes âgées, nous ne savons pas si le risque changerait pour des femmes plus jeunes, non ménopausées », précise-t-elle. « Ce qu’il faut retenir de ces données, c’est que c’est l’ensemble de l’alimentation et pas juste un aliment ou un nutriment spécifique qui est important pour abaisser les risques », a indiqué l’auteur principal de l’étude, Jiali Zheng (Arnold School of Public Health, University of South Carolina), lors de la présentation des résultats à la 25ème Research Conference on Food, Nutrition, Physical Activity and Cancer, mi-novembre.

REFERENCES: 1. American Institute for Cancer Research (AICR).Research Conference on Food, Nutrition, Physical Activity and Cancer. Présenté le 14 novembre 2016. 2.Abdel-Qadir H, Austin PC, Lee DS, et al. A population-based study of cardiovascular mortality following early-stage breast cancer. JAMA Cardiol 2016; DOI:10.1001/jamacardio.2016.3841. Source : Medscape-Aude Lecrubier, Roxanne Nelson- | 06 décembre 2016

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L’estime de soi https://www.emilie-coach.fr/lestime-de-soi/ https://www.emilie-coach.fr/lestime-de-soi/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:54:39 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3199 Clé n°1 : Rappelez-vous que les autres n’ont pas toujours raison L’estime de soi procède de la façon dont vous évaluez votre valeur personnelle en fonction du regard que vous portent les autres : amis, collègues de travail, famille, voisins, et plus largement toute personne que vous croisez dans votre vie. Arrêtez de croire que les autres ont systématiquement raison lorsqu’ils vous font part de leurs goûts ou lorsqu’ils émettent un jugement. Tout le monde n’est pas obligé d’aimer le même film, d’apprécier la même musique ou de vouloir porter les mêmes vêtements ! Faites confiance en vos perceptions et en vos sensations…

Clé n°2 : Évitez de regretter ce que vous n’avez pas accompli Bien des gens passent leur temps à s’adresser des reproches à eux-mêmes: « Je devrais faire cela, et surtout ; j’aurais dû faire ceci ou je n’aurais pas dû dire cela» etc. Si cela vous arrive, vous passez beaucoup de temps et d’énergie à vous « faire des films » sur des choses passées ou à imaginer « ce qui aurait pu être ». Tous ces ruminations ne font que dénigrer l’estime de soi ; mais en y accordant de l’importance, vous vivez dans un monde imaginaire, vous créez un univers qui vous empêche de vivre la réalité.

Clé n°3 : Sachez établir des priorités Essayez d’évaluer et de déterminer les changements que vous souhaitez voir intervenir dans votre vie. Commencez par faire le point sur vos projets d’aujourd’hui : prenez une feuille de papier et notez les pour et les contre. Voyez en fonction du résultat obtenu où se situent les principaux objectifs à accomplir : relations avec les autres, emploi, sport ou études, c’est à vous de voir ce qui nécessite le plus d’attention.

Clé n°4 : Vous n’êtes peut-être pas le (la) meilleur(e) mais personne n’est meilleur que vous ! Personne ne peut prétendre vous rabaisser en prétendant avoir une valeur supérieure à la vôtre. La compétition a certes quelque chose de bon dans le sens où elle nous permet de nous dépasser pour entreprendre davantage, mais lorsqu’elle se transforme en exercice de comparaison de l’être, nous faisons fausse route. Ce que vous faites est remplaçable (au moins en partie), mais ce que vous êtes est irremplaçable ! Vous êtes unique et donc incomparable.

Clé n°5 : N’oubliez pas le monde qui vous entoure Ne passez pas votre temps à vous complaire dans votre malheur, il y a toujours pire ailleurs et souvent pas très loin. Quand on se plaint sans cesse, que l’on s’en veut pour tout et rien, on ignore progressivement le monde dans lequel on vit, au point de ne plus savoir où l’on se situe exactement. Ouvrez vos yeux sur le monde, soyez impliqué dans la communauté dans laquelle vous vivez, vous n’êtes pas un animal solitaire. Pratiquer un oubli de soi par un «silence de l’estime de soi », c’est se dire : plus je progresse et moins je pense à moi et plus je pense aux autres. C’est, dans le fond, trouver sa place avec humilité, s’affranchir des comparaisons tout en restant sensible au monde dans lequel chacun de nous agit.

Clé n°6 : Écoutez vos émotions et exprimez-les ! Si vous avez pris l’habitude de réprimer vos sentiments, vous risquez dorénavant de ne même plus pouvoir les exprimer. C’est pourquoi il est sain et important de savoir rester proche de vos émotions. Les émotions se partagent plus facilement avec autrui que les discours et les idées. Apprenez à reconnaître vos émotions et les sentiments qu’elles suscitent en vous. Écoutez ce que vos émotions ont de particulier à vous dire : elles vous parlent le langage du coeur. Vivre en ignorant son cœur revient à faire taire ce qui ne demande qu’à s’exprimer, à être partagé, à être dit, offert. Le cœur, c’est le siège de la vie. Décidez-vous à vivre ! Si le talent est un outil précieux dans le domaine artistique, seul un travail minutieux et quotidien permet de devenir un virtuose. Apprendre à s’aimer et à s’estimer à sa juste valeur relève de petits changements au jour le jour qui, au bout du compte, vont s’avérer déterminants. Il ne s’agit pas de vouloir se transformer entièrement pour devenir quelqu’un d’autre mais de continuer à rester soi-même en « un peu mieux »…

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Jeûn et cancer https://www.emilie-coach.fr/jeune-et-cancer/ https://www.emilie-coach.fr/jeune-et-cancer/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:52:46 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3197 Ce rapport fait le point des connaissances scientifiques sur ce sujet d’actualité et analyse la place du jeûne en France. Il a été réalisé par un groupe de travail pluridisciplinaire constitué d’experts du réseau NACRe. Contexte et objectifs Le jeûne fait l’objet d’une forte médiatisation, depuis plusieurs années, notamment via la publication d’ouvrages grand public et de reportages promouvant ce type de régime et suscitant de nouvelles attentes dans le domaine de la santé.

Le réseau NACRe est régulièrement sollicité pour donner un avis sur l’intérêt du jeûne ou des régimes restrictifs en prévention primaire ou au cours du traitement du cancer. C’est pourquoi, dans le cadre du partenariat avec l’Institut National du Cancer (l’INCa), le réseau NACRe a constitué un groupe de travail en avril 2016. Celui-ci a eu pour objectifs de faire le point des connaissances scientifiques sur les liens entre le jeûne ou les régimes restrictifs* et le cancer, en prévention primaire ou au cours d’un traitement, d’analyser la place du jeûne en France, et de proposer des recommandations pour la santé publique et la recherche. *Les régimes restrictifs pris en compte sont la restriction calorique, la restriction protéique, la restriction glucidique et le régime cétogène (régime de restriction glucidique, avec maintien de l’apport calorique, donc hyperlipidique).

Méthodologie Le groupe de travail a été constitué d’experts du réseau NACRe, spécialistes de la thématique nutrition et cancer, développant des approches de recherche clinique, expérimentale, épidémiologique ou en sciences humaines et sociales. Cette approche pluridisciplinaire a permis d’aborder toutes les composantes du jeûne et de produire un travail de grande ampleur. Ce travail original, a consisté à réaliser à la fois une revue systématique de la littérature scientifique biomédicale, représentant 540 articles/revues, et une analyse socio-anthropologique à partir d’un corpus de 61 ouvrages grand public. Le groupe d’experts a discuté et validé collégialement les objectifs et les modalités de travail. Le rapport a été relu et validé par l’ensemble du groupe, il a également été relu par 9 autres experts du réseau NACRe et 12 experts externes internationaux. Il a obtenu le label de la SFNEP (Société francophone de nutrition clinique et métabolisme).

Que dit le rapport ? Jeûne, régimes restrictifs et cancers Etudes disponibles La majorité des données scientifiques proviennent d’études chez l’animal. Elles présentent des limites importantes qui ne permettent pas de faire des extrapolations à l’Homme. Les données chez l’Homme issues d’études épidémiologiques ou d’essais cliniques sont peu nombreuses. Les essais cliniques sont de faible qualité : le plus souvent, ils incluent moins de 20 patients, ils ne sont pas contrôlés ni randomisés.

Effets sur la cancérogenèse – Prévention primaire des cancers Les résultats des études chez l’animal, concernant les effets du jeûne intermittent ou non répété, de la restriction calorique, de la restriction protéique, de la restriction glucidique/régime cétogène sur l’incidence des tumeurs, la croissance tumorale ou la survie, sont hétérogènes : pour un même régime, des études suggèrent des résultats favorables, d’autres rapportent une absence d’effet et certaines signalent des effets délétères. La seule étude épidémiologique disponible, qui concerne des apports restreints en protéines, suggère un effet favorable transitoire sur le risque de décès. Les deux seules études cliniques disponibles, qui portent sur la restriction calorique, ne fournissent pas de données sur l’incidence des tumeurs. Les données disponibles actuellement sont donc insuffisantes. Interaction avec les traitements du cancer – Effets pendant la maladie Pour le jeûne intermittent ou non répété les résultats des études chez l’animal ne sont pas homogènes, certaines suggèrent une amélioration de l’efficacité des traitements de chimiothérapie, d’autres une absence d’effet, voire une réduction de l’efficacité de la chimiothérapie. Les deux études cliniques disponibles n’apportent pas d’information sur l’évolution tumorale. Pour la restriction calorique, la restriction protéique et la restriction glucidique/régime cétogène, les études chez l’animal sont peu nombreuses et les résultats sont hétérogènes. Deux études cliniques concernant la restriction calorique n’apportent pas d’information sur l’évolution tumorale.

Aucune étude clinique n’est disponible pour la restriction protéique. Dans le cas du régime cétogène, les études cliniques disponibles fournissent des résultats hétérogènes sur l’évolution tumorale. Plusieurs études cliniques rapportent une perte de poids ou de masse musculaire. Les données disponibles actuellement sont donc insuffisantes. Jeûne, régimes restrictifs et pathologies autres que le cancer D’après les revues récentes de la littérature scientifique, des effets bénéfiques de la restriction calorique, du régime cétogène ou du jeûne sur le vieillissement, les maladies cardiovasculaires et la prise en charge de l’épilepsie et des maladies rénales chroniques sont envisagés. Néanmoins, hormis pour le lien avec l’épilepsie, pour lequel le niveau de preuve semble plus important, il s’agit souvent d’extrapolation d’études chez l’animal. Les données chez l’Homme, issues d’études d’effectifs et de qualités variables, sont trop limitées pour conclure, et rares sont les études avec un suivi suffisant pour connaître l’observance et les effets à long terme. Selon les régimes et les pathologies, des effets négatifs ou délétères ont été signalés nécessitant de rester prudent quant à d’éventuelles recommandations sur ces pratiques de jeûne ou de régime restrictif. Comprendre la place du jeûne en France : analyse socio-anthropologique

Cette analyse a mis en évidence que la notion de jeûne s’inspire de pratiques très anciennes, elle émerge depuis le 19e siècle (voie thérapeutique et de restauration/maintien de la santé) et se développe en France pendant le 20e siècle (dans une pensée médicale minoritaire à faible légitimité contrairement à l’Allemagne ou la Russie). La pratique du jeûne fait actuellement l’objet d’un engouement dans le grand public, chez les bien-portants et chez les malades, notamment atteints de cancer. De nombreux ouvrages récents se font l’écho de cette pratique, avec au moins une double légitimation : celle de la science (référence à certains résultats scientifiques, à partir des années 2000) et celle médiatique (documentaires, émissions, articles de magazines grand public et spécialisés sur la santé, à partir des années 2010).

La diversité des types de jeûne proposés dans ces ouvrages et de leurs modalités semble favoriser une nouvelle culture matérielle et symbolique de gestion et de contrôle du corps. Des ouvrages suscitent un espoir d’effets positifs du jeûne sur la santé et sur certaines maladies, comme le cancer. Cependant, les ouvrages grand public récents n’évoquent qu’une toute petite partie des études scientifiques dans le domaine, pratiquant ainsi des sélections et parfois des extrapolations (notamment de l’animal à l’Homme, ou à partir d’un petit échantillon pour des interprétations plus générales), que d’autres médias reprennent à leur tour en faisant abstraction des conflits d’intérêt en jeu. Que retenir ? Ce rapport scientifique fournit, pour la première fois, un état des lieux sur « Jeûne, régimes restrictifs et cancer ».

A partir de la revue systématique et l’analyse de l’ensemble des données scientifiques actuelles, voici les conclusions auxquelles aboutit le groupe de travail : Conclusions ◾Actuellement, il n’y a pas de preuve chez l’Homme d’un effet protecteur du jeûne et des régimes restrictifs en prévention primaire ou pendant la maladie. ◾Au cours des traitements des cancers, la pratique du jeûne ou de régimes restrictifs présente un risque d’aggravation de la dénutrition* et de la sarcopénie**, deux facteurs pronostiques péjoratifs reconnus. ◾Les professionnels de santé doivent être à l’écoute des attentes de leurs patients et permettre un dialogue tenant compte de l’état actuel des connaissances et des risques éventuels. *Dénutrition : correspond à un déséquilibre prolongé entre les apports et les dépenses énergétiques, se traduisant par une perte de poids de 5 % en un mois, ou supérieure à 10 % en six mois. **Sarcopénie : correspond à une perte de masse musculaire associée à un déficit de performance et/ou de force musculaire.

Le groupe de travail met à la disposition des acteurs de la santé publique des recommandations dans le cadre de la prévention primaire des cancers et du parcours de soin des patients atteints de cancer. Il propose aux acteurs de la recherche des pistes pour la recherche en sciences humaines et sociales et dans les domaines clinique, épidémiologique et expérimental. En complément, l’INCa a réalisé une « Fiche repères » synthétisant les données du rapport. D’autres documents et supports seront disponibles prochainement. Sur le site NACRe ◾Voir le rapport « Jeûne, régimes restrictifs et cancer » et les documents associés dans les outils pour professionnels (Fiche repères INCa-NACRe…) ◾Voir le dépliant professionnels « Jeûne, régimes restrictifs et cancer » ◾Voir le dépliant grand public et patients « Jeûne et cancer » ◾Voir le dossier d’information « Nutrition et prévention primaire des cancers » ◾Voir le dossier d’information « Nutrition pendant le cancer » ◾Voir et commander les outils NACRe destinés aux professionnels de santé ◾Voir le dossier « Le réseau NACRe » Rédaction : NACRe Date de création : 30 Novembre 2017 Mise à jour : 26 Fevrier 2018

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Hyper tension artèrielle https://www.emilie-coach.fr/hypertension-arterielle/ https://www.emilie-coach.fr/hypertension-arterielle/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:50:56 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3195 L’apport excessif de chlorure de sodium (sel alimentaire) est communément considéré comme un facteur favorisant la survenue d’une hypertension artérielle (HTA) chez l’homme. Il a été récemment montré que ces perturbations étaient conditionnées par des anomalies en rapport avec des modifications génétiques. Tous les individus n’ont donc pas la même sensibilité au sel.

En effet, environ 20 % des sujets n’ayant pas d’HTA présentent une sensibilité au sel conduisant à une élévation de la Pression Artèrielle lors d’une augmentation importante de leur consommation. Par contre, chez les sujets ayant déjà une HTA, une sensibilité au sel est observée dans 40 % des cas. En France, l’enquête ENNS (enquête Nationale Nutrition Santé) a montré une consommation quotidienne moyenne de sel de 8 g/jour en population générale.

A noter que les recommandations de 2005 pour le traitement de l’HTA suggèrent une consommation de 5g /jour.

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Faire manger des légumes aux enfants https://www.emilie-coach.fr/faire-manger-des-legumes-aux-enfants/ https://www.emilie-coach.fr/faire-manger-des-legumes-aux-enfants/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:48:54 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3191 Pour essayer d’amener les enfants d’une école élémentaire à améliorer par eux mêmes leurs habitudes alimentaires, des chercheurs américains ont eu l’idée d’intervenir au sein d’un établissement scolaire de façon originale et peu onéreuse.

Au cours d’une « journée test », des photos de carottes et d’haricots verts étaient affichées dans le réfectoire. Les 666 enfants, issus essentiellement (75 % d’entre eux) de minorités ethniques et de populations de faible niveau social, pouvaient choisir librement de se servir en compote de pommes, en haricots verts, en morceaux d’orange et en carottes. Le reste du repas était fourni par le personnel de la cuisine.

La consommation de carottes et d’haricots verts était quantifiée en multipliant la ration moyenne habituelle de ces produits par le nombre d’enfants qui en choisissaient, en soustrayant les quantités laissées sur le plateau après le déjeuner.La même expérience a été réalisée de façon identique un autre jour, à l’exception de l’affichage des photographies de légumes (« journée témoin »).

Comparativement à la « journée témoin », la « journée test » a été caractérisée par une consommation plus fréquente d’haricots verts (14,8 % vs 6,3 % des élèves) et de carottes (36,8% vs 11,6 %). La quantité de haricots verts par élève exposé est passée de 1,2 g à 2,8 g

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Etudes sur les produits allégés https://www.emilie-coach.fr/etudes-sur-les-produits-alleges/ https://www.emilie-coach.fr/etudes-sur-les-produits-alleges/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:46:44 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3189 42,2% des Français réfractaires à la consommation de produits allégés. Le début d’année a été marqué par des initiatives visant à sensibiliser les Français à leur alimentation : recommandations de l’Institut National du Cancer, amendement de V. Boyer sur l’achat de fruits et légumes avec des tickets-restaurant, … CEGMA TOPO a recueilli l’avis des Français* quant à leurs croyances et pratiques alimentaires. (* Note méthodologique : Enquête réalisée par Cegma Topo sur un échantillon de 308 individus, âgés de 16 à 67 ans. Cette étude a été menée en ligne du 26 février au 2 mars 2009.) 42,2% des Français réfractaires à la consommation de produits allégés et light.

Les rayons de nos magasins se sont remplis de produits allégés et light. Souhait des industriels de lutter contre l’obésité des Français ou simplement volonté de toucher davantage de consommateurs soucieux de leur apparence ? Quoi qu’il en soit, 42,2% des Français considèrent que les produits allégés et light sont à exclure, éviter ou à ne consommer qu’occasionnellement. 30,5% des Français s’estiment mal informés sur la nutrition et la santé. Ces derniers déclarent recevoir des informations nombreuses, vagues et contradictoires à ce sujet.

De façon paradoxale, ils invoquent également un manque d’information (notamment d’informations accessibles à tous, de données précises sur les ingrédients, …). Concernant les acteurs de l’équilibre alimentaire, 74,7% des Français estiment que les industriels ne font pas suffisamment d’efforts et devraient en faire davantage pour les aider à mieux se nourrir. Les distributeurs devraient également s’investir plus pour 66,9% des Français. Achat direct aux producteurs : un retour aux sources pour 49% des Français. A l’avenir, 49% des Français pensent acheter de plus en plus de produits directement aux producteurs.

Actuellement, ils sont déjà 67,9% à s’approvisionner, ne serait-ce qu’occasionnellement, de cette manière. Les opinions vis-à-vis de ce mode d’achat sont positives : outre l’argument du goût, 81,5% des Français pensent que les produits y sont meilleurs pour la santé et pour 53,6% des Français, sont moins chers. « Notre étude révèle que les Français ont intégré au moins une des règles alimentaires de base. 70% essayent de les respecter même si cela n’est pas toujours possible.

Un défi à relever pour les acteurs de l’alimentaire. » conclut Claire CERTENAIS, Directrice de Clientèle CEGMA TOPO.

Le 10/04/2009 23:12:00 Communiqué de Presse : Les Français et leur alimentation Cabinet d’études CEGMA TOPO, publié le 24 mars 2009 Contact Presse : Claire CERTENAIS

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Engagement pour le soda https://www.emilie-coach.fr/engagement-pour-le-soda/ https://www.emilie-coach.fr/engagement-pour-le-soda/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:43:55 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3187 Plus de 80 % du marché français des boissons rafraîchissantes sans alcool (BRSA) s’est engagé jeudi 9 octobre auprès de Stéphane Le Foll , ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, à réduire de 5 % le taux moyen de sucres de l’ensemble des BRSA d’ici 2015, à limiter la diffusion de publicités à destination des plus jeunes et à diminuer l’impact environnemental de leur production à l’horizon 2020. Les cinq signataires de cet accord collectif (Refresco Gerber France, Orangina Schweppes France, Coca cola Entreprise, Coca cola France et Pepsico France), représentés par Vincent Delozière, président du Syndicat national des boissons rafraîchissantes (SNBR) confirment ainsi la volonté du secteur de participer à l’amélioration de l’offre alimentaire proposée aux consommateurs français, en s’engageant dans le cadre du Programme national pour l’alimentation (PNA).

Trois objectifs seront ainsi poursuivis : – Réduire de 5 % le taux moyen de sucres de l’ensemble des BRSA à l’horizon 2015. Cet objectif doit se traduire à la fois par la baisse de la teneur en sucres des boissons(avec ou sans substitution par des édulcorants), par la mise sur le marché de produits moins sucrés et par l’encouragement de la consommation de boissons sans sucres ajoutés. « [Le secteur] des boissons rafraîchissantes sans alcool (BRSA), [s’est organisé] dès 2006 afin de revoir la formulation de ses produits et d’en diminuer, de manière significative (7%), la teneur en sucres. (…) En moins de 10 ans, ces efforts de reformulation se traduiront par une diminution de 12 % des taux de sucres», précise le SNBR. – Supprimer les publicités télévisuelles ou Internet dans les émissions où l’audience est constituée à plus de 35 % d’enfants de moins de 12 ans. – Réduire d’au moins 15 % la consommation d’eau nécessaire à la production d’un litre de boisson (représentant une économie d’environ 600 millions de litres d’eau chaque année), et à porter la quantité moyenne de plastique (PET) recyclé dans les emballages à 25 % pour les boissons rafraîchissantes sans alcool. « Afin de poursuivre l’objectif de 1 / 2. Les fabricants de sodas s’engagent à réduire de 5 % la teneur en sucres de leurs boissons 75 % de recyclage des emballages fixé par le gouvernement, le secteur des BRSA s’engage également dans une démarche pédagogique d’incitation au tri grâce à des consignes de tri présentes sur l’ensemble des conditionnements», ajoute le SNBR. Les boissons rafraîchissantes contribuent à hauteur de 6 % à 11 % aux apports en sucres des Français.

Sources : communiqués ministère de l’Agriculture, BRSA. Nutrition Infos – lundi 13-10-2014

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Dénutrition et cancer https://www.emilie-coach.fr/denutrition-et-cancer/ https://www.emilie-coach.fr/denutrition-et-cancer/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:40:32 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3185 Selon ce chef de l’unité de diététique et de nutrition à l’Institut Gustave-Roussy (IGR) de Villejuif (Val-de-Marne), des études chez l’animal ont montré des effets positifs du jeûne face au cancer, mais rien n’a été démontré chez l’homme. La question du jeûne provoque aujourd’hui un débat dans le domaine du cancer. Certains patients et même des médecins se demandent s’il ne faudrait pas observer deux jours de jeûne avant et après une chimiothérapie. Pour quelle raison ? Bruno Raynard : Tout est parti de plusieurs études ayant montré que le jeûne pouvait avoir des effets positifs face au cancer. Ces travaux ont été conduits soit sur des cultures cellulaires, en laboratoire, soit sur des animaux, notamment des souris, chez lesquels on avait provoqué un cancer.

Les chercheurs ont montré que le jeûne ralentissait la progression de la tumeur en diminuant la vitesse de multiplication des cellules cancéreuses. Ils ont aussi montré que cela pouvait augmenter l’efficacité de la chimiothérapie. Ces études sont réellement intéressantes, mais pour l’instant leurs résultats n’ont pas pu être extrapolés à l’homme. Des essais cliniques sont-ils en cours chez des patients traités pour un cancer ? B. R. : Oui, au sein du réseau Nacre (Réseau national alimentation recherche cancer), nous avons recensé une trentaine d’essais actuellement menés dans le monde pour évaluer les effets d’un jeûne complet, d’une simple restriction calorique ou d’une suppression complète des sucres. L’objectif est de voir si cela peut améliorer l’efficacité du traitement ou diminuer sa toxicité.

Pour l’instant, nous n’avons eu les résultats que d’une seule étude, hollandaise, sur treize patientes atteintes d’un cancer du sein. Sept ont suivi deux jours de jeûne complet, avant et après leur chimiothérapie, et les six autres se sont alimentés normalement. Au final, l’étude n’a pas démontré de bénéfice en faveur du jeûne. Mais on ne peut pas pour autant conclure de manière définitive car le nombre de patientes était assez réduit. Il faut attendre d’autres résultats. En attendant, que dites-vous à vos patients ? B. R. : À Gustave-Roussy, on reste prudent. Pour l’instant, on est un peu préoccupé de voir certains messages contradictoires se télescoper. Il a fallu des années en effet pour que la cancérologie s’intéresse au problème de la dénutrition chez les patients et à l’importance d’une alimentation adaptée à leurs besoins. Aujourd’hui, on estime que 40 % des malades du cancer se trouvent en état de dénutrition à un moment de leur parcours de soins.

Ce problème dépend bien sûr de l’âge : on monte à 55 % de patients dénutris après 75 ans. Cela dépend aussi du traitement et de ses effets secondaires ainsi que de la localisation du cancer. Les patients, traités pour un cancer digestif ou de la gorge, sont plus à risque. Avez-vous des patients qui, d’eux-mêmes, se mettent à jeûner ? B. R. : Oui. Certains disent cela que cela leur fait du bien, d’autres sont déçus. Récemment, j’ai ainsi vu une patiente atteinte d’un cancer du sein, qui avait jeûné lors de sa chimiothérapie, en pensant que cela la protégerait d’une rechute. Et malgré cela, son cancer est revenu. On essaie de discuter avec ces patients, de leur dire qu’on attend des preuves scientifiques. Et on déconseille très fortement le jeûne aux patients fragiles, à risque de dénutrition. Car cela peut entraîner une perte de poids et de masse musculaire qui pourrait les mettre en danger.

Journal « LA croix » – Pierre Bienvault

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Cuisiner moins cher https://www.emilie-coach.fr/cuisiner-moins-cher/ https://www.emilie-coach.fr/cuisiner-moins-cher/#respond Fri, 09 Aug 2019 20:38:40 +0000 https://www.emilie-coach.fr/?p=3183 Pour cuisiner moins cher, de nombreuses solutions existent : accommoder les restes du réfrigérateur, cuisiner en grandes quantités, utiliser des ingrédients peu coûteux, etc. Découvrez toutes nos astuces pour réduire la facture de vos repas. Cuisiner avec des ingrédients moins chers Pour identifier les produits les moins chers et comparer le prix de produits similaires, reportez-vous au prix au kilo indiqué sur l’étiquette.

Au sein de chacune des familles d’aliments, il existe des « représentants » souvent plus économiques mais de bonne qualité nutritionnelle. Par ailleurs, n’oubliez pas que les fruits et légumes de saison sont généralement moins chers car ils ne poussent pas sous serres chauffées et peuvent être cultivés sous nos latitudes. Vous pouvez également opter pour les conserves, qui sont la plupart du temps moins chères que le même produit à l’état frais lorsque ce n’est pas la saison. Lorsque vous faites vos courses, pensez à faire une liste pour éviter d’être tenté une fois dans le magasin par des produits dont vous n’avez pas l’utilité.

Comment identifier les aliments moins chers ? Les œufs sont relativement peu chers, ils constituent une bonne source de protéines et ils se cuisinent de beaucoup de façons. Pensez également aux poissons en conserve comme le thon, les sardines et les maquereaux qui s’accommodent très bien dans les salades. Côté viande, optez pour le porc, le lapin ou le steak haché de bœuf (privilégiez les steaks à 5 % de matières grasses).

Pour les féculents, optez pour des aliments simples, peu transformés comme les pommes de terre, les légumes secs ou le pain. Cuisiner en grande quantité Lorsque vous vous mettez aux fourneaux, cuisinez en grandes quantités pour préparer plusieurs repas en une fois. Ça ne demande pas plus de temps et c’est généralement plus économique. Si vous ne souhaitez pas manger le même plat au cours de deux repas successifs, vous pouvez très bien congeler l’excédent : une solution simple pour avoir à tout moment un repas déjà prêt à être consommé.

Comment congeler mes plats « maison » ? Congeler les restes permet de les conserver plus longtemps : il est important de bien laisser refroidir les aliments avant de les mettre au congélateur. Tous les aliments peuvent être congelés à l’exception des pâtisseries à base de crème, des gâteaux secs et des œufs. Pensez à noter, sur les contenants, la date de mise au congélateur. Pour contrôler leur date de péremption, voici quelques repères de conservation : ◾Viande et poisson : 3 mois au congélateur ◾Pain : 3 mois au congélateur ◾Fruits : 6 à 12 mois au congélateur ◾Légumes : environ 10 mois au congélateur ◾Beurre : 6 à 9 mois au congélateur Attention : un produit décongelé ne peut être recongelé. Se régaler avec ce qu’on a Pourquoi jeter les restes de vos repas ? Faites plutôt appel à votre créativité pour imaginer de nouvelles recettes tout en faisant des économies !

Pour vous aider à accommoder vos restes facilement et rapidement, essayez d’avoir en permanence dans vos placards certains indispensables comme : ◾Les produits d’épicerie : ils se conservent longtemps dans les placards (pâtes, riz, blé, semoule, purée en flocons, légumes secs, etc.). ◾Les conserves : elles contiennent des ingrédients déjà cuits et sont donc plus rapides à préparer (haricots verts, lentilles, petits pois, maïs, thon, sardines, fruits, etc.). ◾Les épices : vous pouvez aussi acheter des épices et des herbes aromatiques lyophilisées qui se conservent longtemps (herbes de Provence, basilic, curcuma, cumin, paprika, persil, etc.). Elles vous permettront d’assaisonner vos plats décongelés de façon originale et de ◾révéler toute leur saveur, même après plusieurs jours passés dans le réfrigérateur !

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